Frédéric SIMIEN

Passionné par les cailloux depuis son enfance et client des Éditions du BRGM depuis 1985, il s’est naturellement dirigé vers des études en sciences de la Terre. Il est le premier président et co-fondateur d’Objectif Terre, l’association des étudiants en sciences de la Terre de l’université de Montpellier. Ses emplois d’été au Parc National des Cévennes ont consisté à faire visiter les pistes d’empreintes de dinosaures à Saint-Laurent de Trèves (Lozère). C’est là où il a découvert les nombreux liens entre la géologie, la faune, la flore, l’architecture rurale, les modes de vie, etc. C’est aussi à cette époque qu’il a commencé à s’intéresser à l’histoire de la géologie grâce au livre éponyme de Gabriel Gohau. Après un DEA consacré au partage des éléments en traces entre spinelles et silicates du massif lherzolitique de Ronda (Espagne), il a soutenu un doctorat en géochimie isotopique à l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) sous la direction de Claude Allègre. Cette fois le sujet portait sur l’apport des isotopes du Samarium et du Néodyme dans les reconstructions paléogéographiques au Paléozoïque ainsi que sur la croissance crustale.

Il a enseigné à l’université Montpellier II puis à l'université Paris VII avant d’intégrer le BRGM. Son détachement à la Direction Générale de l’Énergie et des Matières Premières du ministère de l'Économie des Finances et de l'Industrie, lui a permis d’élargir ses connaissances en étant le responsable de la banque des données du sous-sol. Le fil conducteur de son parcours a toujours été de se soucier de la bonne transmission des connaissances en sciences de la Terre a un public le plus large possible. C’est dans cette optique qu’il a proposé des cartes géologiques à vocation pédagogique. La légende est présentée de manière innovante car contrairement aux caissons classiques, il est possible de bien saisir l’enchaînement des différents événements et les milieux de dépôt pour les roches sédimentaires. Des colonnes dédiées aux ressources, à l’eau souterraine et aux risques, viennent compléter les légendes. Cela permet de percevoir beaucoup plus facilement les différents éléments chronologiques d’une carte.